Stop à la prise de tête. Je décide de prendre du recul !

21/01/2020 13:30

 

Stop à la prise de tête.

Je décide de prendre du recul !

Souvent de petits « aléas » de la vie sont pour nous des évènements qui nous blessent, qui nous mettent en difficultés, voire des souffrances intolérables. La fatigue accroit encore ce ressenti et nous avons tendance à appréhender de façon négative ce qui nous attend dans la journée.
Nous nourrissons nous-même nos peurs, les alimentant de nos croyances limitantes et un cercle vicieux s’enclenche alors, pouvant même déclencher des altérations physiques,  mal-être, douleurs, mauvais sommeil, prise de poids, etc…

 

Dans notre vie de tous les jours des détails vont prendre des proportions insupportables alors que si nous prenions du recul, si nous nous détachions de l’intensité de notre ressenti pour redonner sa juste place à ce qui nous arrive nous pourrions gérer positivement nos émotions et vivre une vie plus sereine et agréable.

 

Nous avons en nous bien plus de ressources que nous pouvons le croire. Il nous appartient de les chercher, de les faire mûrir et grandir en nous et de les exploiter pour profiter pleinement d’une vie sereine et paisible.

 

Prendre conscience de soi, de ce qui peut ou non être fait, s’écouter et se respecter sont les clés pour prendre le recul nécessaire à un mieux-vivre.

 

Posez-vous la question : Puis-je faire quelque chose sur la situation qui me cause du désagrément ?

Si oui, demandez-vous ensuite si vous pouvez faire cette chose maintenant  et si c’est le cas faites-le.

Si vous pouvez agir mais que vous devez attendre, mettez-vous une échéance réaliste afin d’atteindre votre objectif.

Si ce n’est pas le cas, si vous ne pouvez intervenir sur votre soucis il sera bon de porter votre attention sur ce qui vous fera avancer et d’accepter de ne pouvoir tout contrôler.

 

Afin de  prendre du recul voici trois respirations qui peuvent vous aider :

 

La respiration calmante pour s’apaiser :

A travers une  inspiration rapide par le nez pour remplir d’air son ventre, ses poumons et ses épaules jusqu’à ne plus pouvoir mettre en soi un gramme d’air, l’on va ensuite expirer par la bouche tout doucement, comme à travers une petite paille et vider l’air de ses épaules, de ses poumons et de son ventre. L’expiration doit être deux à trois fois plus longue que l’inspiration.
A faire trois fois.

 

Le souffle de tension pour chasser les pensées négatives et les peurs

Sur une profonde inspiration par le nez, se remplir d’air. Sur la rétention (il s’agit d’une pause, comme une suspension de sa  respiration)  porter son attention sur les tensions dans son esprit, leur donner une forme, une couleur, les faire descendre jusqu’aux lèvres et sur une expiration profonde par la bouche les chasser hors de soi, ces tensions n’ont rien à faire en vous.

Recommencer deux fois.

 

Et la respiration au carré afin de se recentrer sur soi.

En une détente consciente pouvoir se recadrer en écartant ce qui nous perturbe.

Sur le même laps de temps il suffira d’inspirer  par le nez – de faire une rétention – de faire une expiration par la bouche – puis  une nouvelle rétention avant de recommencer ce cycle deux fois.

Afin que le laps de temps soit identique, comptez mentalement jusqu’à  4 sur l’inspiration par le nez, pareillement sur la première rétention, de même sur l’expiration entre vos lèvres  et également sur la rétention suivante.

 

Prendre du recul n’est pas évident mais vous pouvez le faire.

Faites-vous confiance.

Ecoutez-vous.

 

Et surtout : Prenez soin de vous.